Faire l'autruche n'empêchera pas
le coup de massue !
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Conclusion ?

Conclusion avec un point d'interrogation, oui ! Car comment pourrait-il y avoir "la" conclusion au futur qui nous attend ?

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L'allégorie de la grenouille. (2013)

L'allégorie de la grenouille se fonde sur une observation concernant le comportement d'une grenouille placée dans un récipient d'eau chauffée progressivement pour illustrer le phénomène d'accoutumance conduisant à ne pas réagir à une situation grave.

En réalité, La légende est totalement incorrecte (Source : Wikipédia) et heureusement pour les grenouilles ! Cela dit et concernant le fonctionnement de nos sociétés "modernes", continuer dans ce système du "toujours plus" avec une croissance exponentielle, dont des scientifiques du MIT ont averti, déjà début des années 70, que l'issue serait un effondrement, amène à se poser cette question : Ne réagit-on pas, par ignorance des masses (désinformation, désintérêt, etc.), ou par résignation dûe à des changements et adaptations orchestrés petit à petit depuis des décennies, comme pour la grenouille dans le cas de cette allégorie ? La question reste ouverte...

Wikipedia in english - The Boiling Frog : [...] according to modern biologists the premise is false: a frog that is gradually heated will jump out.

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Pour qui a regardé l'ensemble de ces vidéos, la conclusion lui appartient...

Quelques notions à retenir cependant...

Les révolutions de 2011 (appelées "printemps arabe") sont liées au déclin des recettes pétrolières, couplé avec l’énorme hausse des prix de l’alimentation, elle-même liée à la crise financière de 2008.

Avec la récession, la demande mondiale de pétrole retombe, et le prix chute, mais JUSQU'À QUAND ? (publié le 01/09/13)

En 2015, le prix du pétrole baisse de nouveau. Les Saoudiens sont entrés dans une logique de prix du pétrole à bas prix pour préserver leurs parts de marché, à cause de la concurrence avec les huiles de schiste des Etats-Unis et du Canada. Derrière la stratégie de maintenir les parts de marché coûte que coûte il y aussi un bras de fer, puisque plus les prix sont bas, plus l’extraction des huiles de schiste perd de sa rentabilité. (publié le 01/01/16)

Si l'exploitation de gisements non conventionnels donne l'impression d'un léger répit (mais à quel prix pour la santé et l'environnement !), cela ne doit surtout pas occulter que les réserves de pétrole au niveau mondial s'appauvrissent, car la demande, elle, ne fait que croître (confer le documentaire Sans lendemain).

La Terre est un système fini, limité, par conséquent les ressources aussi. Tout sur Terre peut être vu comme de la chimie, du plus simple caillou à l'organisme vivant le plus complexe... Or il est intéressant dans ce cas de se rappeler cette phrase qui est utilisée pour équilibrer une équation chimique :

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. »

Il est à remarquer que cette phrase inclut autant la matière que l'énergie... L'énergie qui, au XXIème siècle et pour nos sociétés dites modernes, est justement l'enjeu majeur !

Toute action entraîne une réaction, autrement dit, tout ce qui se gagne ici, se perd ailleurs, et/ou plus tard : L'exemple du nucléaire, particulièrement en France, est édifiant ! Les Français ont gagné pendant quelques décennies une certaine autonomie énergétique, mais à quel prix pour l'environnement et pour les générations futures ?!!

D'autre part, l'espoir, le déni ou l'optimisme de certains, consiste à balayer d'un revers de la main les échéances qui approchent, de faire l'autruche en se disant que la recherche en sciences trouvera en temps et en heure une ou des solutions à la fin du pétrole... Rappelons alors une phrase essentielle apparue dans l'une des vidéos :

«Technologie n'est pas énergie !»

Force est de constater que généralement, une nouvelle technologie est grosse consommatrice d'énergie et/ou de matières premières. Plus important encore : c'est grâce à l'énergie (charbon, pétrole, gaz...) que de nouvelles technologies se sont développées et pas le contraire ! ...

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Le mythe du progrès.

La question sous-jacente est celle-ci : Les sociétés dites modernes sont-elles effectivement, plus que d'autres, des sociétés du "progrès" ????

Pour mettre en lumière cette question concernant les sociétés dites modernes, précisons ici les conclusions auxquelles sont arrivés les ethnologues-anthropologues, concernant les sociétés dites traditionnelles : Tout d'abord, il est faux, voire péjoratif, d'appeler ces sociétés "primitives", car les mots "primitif" ou "premier" désignent des peuples qui nous sont primitifs, qui ont existé en lieu et place où nous sommes et qui ont disparu depuis très longtemps. Le terme "traditionnel" désigne des populations qui nous sont contemporaines.

Ces sociétés traditionnelles ont perduré parfois pendant des millénaires, or sur des périodes aussi longues, le milieu naturel a évidemment changé, donc ces sociétés ont évolué pour s'adapter, sinon elles auraient disparu ! Si leur progrès (médecine, techniques, etc.) n'est pas "visible" à nos yeux, c'est uniquement du fait de nos préjugés, à la fois sur ce que doit être le progrès et sur ces populations : Claude Lévi-Strauss écrivait dans Tristes tropiques que si l'on veut voir ces populations comme "primitives", c'est surtout parce que cela nous renvoit en comparaison une image positive de nous-mêmes : nous sommes bien plus "évolués"...

Pour percevoir le progrès, technique en particulier, dans nos sociétés, il faut vraiment se mettre des oeillères ! Ne surtout pas regarder sur les côtés, où se trouvent pollutions, famines, laissés pour compte, etc. !! Par contre, si à chaque nouveau progrès technique, une étude globale des impacts est réalisée, la conclusion apparaît très vite : nous sommes bien moins dans le progrès et bien plus dans la religion du progrès !

Voici une petite vidéo qui illustre de façon ironique ce "progrès", ou plutôt cette aberration du monde qui nous entoure... suivie d'un débat sur comment Réinventer le progrès :

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"Faut-il remettre en cause le mythe du progrès ?" (2008)

Débat Université de la Terre - "Réinventer le progrès", avec en invités : Boris Cyrulnik, Yves Paccalet et Pierre Rabhi.

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Survivre au progrès. (2011)

Surviving progress - Source Wikipédia Les propos des intervenants de ce documentaire, aussi limpides que convaincants, replacent notre crise écologique et économique dans le temps long de l'évolution humaine. Les questions du progrès, de la dette, du partage des richesses et de l'épuisement des ressources sont ainsi radicalement mises en perspective.

Film "inspiré", produit par Martin Scorsese, dont voici le trailer :

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Le film en français est visible sur un site d'archivage : Survivre au progrès ou sur Odysee.

In der deutschen Version : Endstation Fortschritt.

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La véritable solution face à l'effondrement en cours - Arthur Keller. (2023)

Dans une précédente vidéo, Effondrement : seul scénario réaliste ? diffusée en 2019, Arthur Keller présentait les 4 scénarios possibles et les validait ou non, en fonction de la situation du moment.

Arthur KELLER est ingénieur, expert des vulnérabilités des sociétés face aux risques systémiques et des stratégies de sécurité globale des territoires et de résilience.

Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Arthur Keller alerte sur le fait que la crise environnementale n'est pas analysée de la bonne façon, ce qui ne nous permet pas de penser correctement des solutions. Avec une approche systémique, il propose de radicalement changer nos méthodes, et de commencer à imaginer pour demain de nouveaux modèles de société, affranchis du productivisme à tout prix qui ne garantit aucun bonheur ni aucun avenir.


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Quelques passages notables :

- Sur l'idée de décroissance : « descente énergétique et matérielle, obligé ! »

- Sur la peur, sur la nécessité de faire peur, pour réellement changer.

- Sur l'idée du repli sur soi, « ça ne marchera pas ! »

- Sur les riches, les riches qui se croient à l'abri, mais ne le sont pas.

Pour aller plus loin, le livre conseillé, à la fin de l'entretien, par Arthur Keller :

- Pour une pensée systémique, par Donella Meadows.

La mondialisation est comparable à un empire, or l'histoire nous le montre, tous les empires se sont écroulés sur eux-mêmes, se sont détruits de l'intérieur, laissant généralement la place à un autre ailleurs... Mais avec la mondialisation, il n'y a plus d'"ailleurs"... Les ethnologues-anthropologues s'inquiètent déjà depuis longtemps, ils disent qu'à chaque société humaine qui disparaît au profit de la mondialisation et de l'unicité culturelle, c'est une chance de moins pour l'humanité de trouver un jour une solution face à un nouveau problème...

Survivre, échapper à la famine et aux maladies, est le but poursuivi par nos sociétés depuis longtemps, en particulier depuis que certains hommes ont fait le choix de se sédentariser, de se spécialiser en corps de métiers. La raison profonde est la peur, la peur de mourir ! Dans cette idée s'oppose donc liberté et sécurité, d'où la phrase de Benjamin Franklin dans l'en-tête de page du site...

Un équilibre est à trouver, qui sera de toute façon imposé par la Nature, l'écosystème de la planète...

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