Est-il possible en France d'être informé réellement sur la situation française ou mondiale, l'économie, les problèmes liés à la croissance, la fin du pétrole, à travers les grands médias ?
A propos de la liberté, au sens large, il faut certainement rappeler ici une phrase de J.W. von Goethe :
"Nul n'est plus désespérément esclave que ceux faussement convaincus d'être libres."
Articles sur la page :
• Amnesty International - Palestiniens de Gaza - Génocide (2024) ← • Clément Viktorovitch - "On est rentré dans le monde de la post-vérité”. ⤵ • Joseph Stiglitz - Néolibéralisme : l'asservissement au nom de la “liberté”. ⤵ • Amnesty International - La surveillance intrusive exercée par Facebook et Google : un danger sans précédent pour les droits humains. ⤵ • Presse française : qui possède quoi ? ⤵ • Carte des médias libres en France⤵ • Journalisme mainstream : 40 ans de propagande au service du capital⤵ • Démocratie : le début de la fin. ⤵ • Médias possédés par les riches en France : une loi de 1993 à abroger. ⤵ • Les nouveaux chiens de garde. (2011) ⤵ • La fabrication du consentement, Noam Chomsky et les médias. (1992) ⤵ • Pas vu pas pris. (1998) ⤵ • Cessons de nous faire tondre ! ⤵ • Les journaux subventionnés. ⤵ • De grands médias français sont-ils financés par Google et Facebook ? ⤵ • Une contre-histoire de l'internet. ⤵ • Page suivante : La surveillance de masse et de son acceptation dans la société.↗
Certaines crises, par exemple le confinement lié au Covid-19, sont l'occasion d'une augmentation importante des contacts virtuels numériques, autant privés que professionnels. Naomi Klein avec « La stratégie du choc »↗ nous incite à rester attentif, surtout en période de crise, alors voici un rappel à propos de certains géants du Net, avec cet article d'Amnesty international⤵ :
Entre post-vérité et asservissement au nom de la “liberté”. (2025)
L'actualité politique début 2025, oblige à revoir quelques notions fondamentales pour les médias, vérité⤵ ?, liberté⤵ ?...
Clément Viktorovitch - "On est rentré dans le monde de la post-vérité”. (2025)
Durant l'émission "La dernière" du 12 janvier 2025 animée par Guillaume Meurice, à 29min54, Clément Viktorovitch, docteur en science politique et enseignant à Sciences Po, rappelle qu'en 2019, le président Macron a déclaré que le chlordécone n'était pas cancérigène, provoquant une levée de boucliers de plusieurs scientifiques qui contredirent de tels propos... Cet enseignant en rhétorique affirme ensuite, en citant Myriam Revault d'Allonnes, qu'on est rentré dans le monde de la post-vérité, où le langage employé n'a plus d'importance, où on peut dire tout, le contraire de tout, sans avoir à en payer le prix... D'autres exemples datant de sept-oct 2024 qui concernent deux personnages connus aux États-Unis et en France, sont également choisis pour illustrer le propos...
Passage important : "Sortir de l'État de droit, ça veut dire revendiquer le droit pour la majorité d'opprimer les minorités. C'est littéralement cela. Ce qui ressemble quand même fort au fascisme."
Cité dans cette vidéo :
- Livre de Myriam Revault d'Allonnes - La Faiblesse du vrai. Ce que la post-vérité fait à notre monde commun :
L’irruption de la notion de « post-vérité », désignée comme mot de l’année 2016 par le dictionnaire d’Oxford, a suscité beaucoup de commentaires journalistiques, notamment sur le phénomène des fake news, mais peu de réflexions de fond. Or, cette notion ne concerne pas seulement les liens entre politique et vérité, elle brouille la distinction essentielle du vrai et du faux, portant atteinte à notre capacité à vivre ensemble dans un monde commun...
Joseph Stiglitz - Néolibéralisme : l'asservissement au nom de la “liberté”. (2025)
Autre notion fondamentale en relation avec l'actualité début 2025 : la vérité⤴...
Blast : [...] avec l’exemple états-unien, la liberté de la droite et de l’extrême droite, c’est surtout la liberté de quelques-uns au détriment de celle de tous les autres. Comme le disait le philosophe Isaiah Berlin : “Donner la liberté aux loups, c’est souvent vouer les agneaux à la mort”.
Seulement aujourd’hui, quiconque veut critiquer ce modèle est renvoyé au statut de censeur. Et c’est cet accaparement de la notion de liberté par ces courants politiques qui a poussé l’économiste prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz à écrire un livre entier sur le sujet. Selon lui, les conservateurs, droites et extrêmes droites de tous les pays sont au contraire les plus grands fossoyeurs des libertés, et il est urgent de déclencher un débat public digne de ce nom autour de cette notion.
Vidéo : Interview avec Joseph Stiglitz en personne sur le plateau de Blast.
Amnesty International - La surveillance intrusive exercée par Facebook et Google : un danger sans précédent pour les droits humains. (2019)
En novembre 2019, soit très peu de mois avant le début du confinement pour cause de CoVid-19, Amnesty International écrivait dans son article :
La surveillance omniprésente exercée par Facebook et Google sur des milliards de personnes représente une menace systémique pour les droits humains, avertit Amnesty International dans un nouveau rapport qui prône une mutation radicale du modèle économique choisi par ces géants de la technologie.
Intitulé Les géants de la surveillance, ce rapport explique que le modèle économique fondé sur la surveillance mis en place par Facebook et Google est par nature incompatible avec le droit à la vie privée et représente une menace structurelle pour toute une série d’autres droits, notamment les droits à la liberté d’opinion, d’expression et de pensée, ainsi que les droits à l’égalité et à la non-discrimination.
« Google et Facebook dominent nos vies modernes ; ils ont accumulé un pouvoir inégalé sur la sphère numérique en collectant et monétisant les données personnelles de milliards d’utilisateurs. Leur contrôle insidieux de nos vies numériques sape le fondement même de la vie privée et c’est l’un des défis majeurs de notre époque en termes de droits humains », a déclaré Kumi Naidoo, secrétaire général d'Amnesty International.
Il est donc urgent de réaliser qu'il nous faut utiliser des logiciels qui préservent notre vie privée ! L'article sur les logiciels libres↗ sur la page "Rien à cacher", dans la colonne de gauche, invite à faire de meilleurs choix...
En France, qui possède les médias ? Un exemple parmi d'autres : le journal Le Monde, possédé par le Groupe Le Monde, un des principaux actionnaires, Matthieu Pigasse, est un banquier d'affaires, à la tête d'une banque franco-américaine (jusque fin 2019)...
Pour accéder à l'infographie parue dans le Monde Diplomatique en décembre 2016 (actualisée régulièrement ; dernière mise à jour décembre 2024), cliquer sur l'image :
L'intégration verticale est un mode de concentration qui permet à un groupe entrepreneurial de contrôler toute la chaîne de production d'un produit ou d'une gamme de produits.
L'intégration horizontale est un second mode de concentration qui désigne le contrôle d'un groupe sur tout un secteur d'activité.
Des conglomérats possédant plusieurs types de médias et à la fois l'ensemble de la chaîne de production se sont formés dès la fin du XIXe siècle : ce phénomène n'est donc pas nouveau. Il change juste d'échelle en termes de volumes, et surtout de mode de capitalisation.
Journalisme mainstream : 40 ans de propagande au service du capital. (2024)
Les médias dominants font bien plus que simplement « rendre compte » d’une actualité économique qui s’imposerait d’elle-même. Ils construisent cette actualité en sélectionnant des faits, en les hiérarchisant, en les mettant en forme et en leur donnant du sens. Ils ont ainsi largement contribué à imposer la doctrine néolibérale comme une évidence indiscutable dans le débat économique et plus largement dans le débat public en France. Comment ? C'est tout l'objet de ce nouvel épisode de 4e pouvoir, le format de critique des médias de Blast en partenariat avec Acrimed.
Cette vidéo de Lumi et Usul est produite/diffusée dans l'entre-deux tours des élections législatives françaises de juin-juillet 2024 et reste à voir ou revoir bien au-delà de cette période, car une élection ne change rien fondamentalement au thème abordé.
Jusqu'à quand on va pouvoir continuer à penser qu'on est dans une société démocratique si on est asphyxié au niveau de l'information.
Ça commence quand le fascisme ? Comment ça peut arriver vite ?"
Usul (extrait) :
- Pourquoi un gouvernement RN prendrait-il la peine de contrôler nos vies, quand il suffit de livrer nos vies aux milliardaires et à leurs entreprises ?
Bruno Gaccio - Médias possédés par les riches en France : une loi de 1993 à abroger. (2021)
Dans l'extrait de cet interview réalisé par ÉLUCID, Bruno Gaccio propose, pour empêcher des riches de posséder des médias en France, d'abroger une loi de 1993.
En 1932, l'écrivain Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s'imposaient en véritables gardiens de l'ordre établi.
Aujourd'hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l'ordre social. Sur le mode sardonique, LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend contre-pouvoir démocratique. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d'une information produite par des grands groupes industriels du Cac40 et pervertie en marchandise.
Voici la bande annonce du film :
Cliquer pour charger la vidéo Sur youtube.com (avec traqueurs)
La fabrication du consentement, Noam Chomsky et les médias. (1992)
"La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures." Du célèbre linguiste Noam Chomsky [Noam Chomsky, Noam Chomsky éd. Seven Stories Press, 2002]
« L’endoctrinement n’est nullement incompatible avec la démocratie. Il est plutôt, comme certains l’ont remarqué, son essence même. C’est que, dans un État militaire, ce que les gens pensent importe peu. Une matraque est là pour les contrôler. Si l’État perd son bâton et si la force n’opère plus et si le peuple lève la voix, alors apparaît ce problème. Les gens deviennent si arrogants qu’ils refusent l’autorité civile. Il faut alors contrôler leurs pensées. Pour se faire, on a recours à la propagande, à la fabrication du consensus d’illusions nécessaires. » [Noam Chomsky, Interview à la radio étudiante American Focus] (Source Les-Crises.fr)
Sur la page Wikipédia dédiée au livre paru en 1988 :
Dans La fabrication du consentement, Noam Chomsky et Edward Herman avancent l'idée que les médias diffusent avant tout une propagande au bénéfice d'un groupe de dominants. Loin de constituer un « quatrième pouvoir » en démocratie, la principale fonction des médias est, selon eux, de traiter et de manipuler l'information afin de servir les intérêts des élites politiques et économiques. En outre, ces mêmes élites possèdent et contrôlent les médias, soit directement à travers les financements (possession du capital des entreprises de presse, mais aussi subventions d’État), soit indirectement à travers les sources d'information reconnues par eux-mêmes comme seules officielles et crédibles, constituant ainsi ce qu'on appelle le Parti médiatique. Selon Chomsky et Herman, ce modèle de propagande s'exerce à travers cinq filtres :
1. la dimension économique du média
2. le poids de la publicité
3. le poids des sources officielles
4. les pressions de diverses organisations ou individus sur les lignes éditoriales
5. le filtre idéologique de la société (par exemple l'anticommunisme, la guerre contre le terrorisme, etc)
Voici le film en VO anglais sous-titré en français, en 2 parties :
Cliquer pour charger la vidéo Sur youtube.com (avec traqueurs)
En France, Noam Chomsky a été l’objet de campagnes de disqualification d’autant plus vives et régulières qu’il a su détailler, calmement, l’imposture d’un discours à géométrie variable sur les « droits de l’homme », lequel, souvent, couvrait les forfaits de l’Occident.
Pas vu pas pris, premier volet de la trilogie de Pierre Carles consacrée aux médias et plus particulièrement au fonctionnement interne de Canal+ et des grands médias nationaux. Le documentaire montre les relations étroites qu'entretiennent les vedettes du journalisme et les hommes politiques, et dénonce la « fausse impertinence de certains journalistes ».
Pas vu pas pris a été diffusé sur la chaîne belge francophone RTBF les 14 et 17 décembre 2000, mais jamais sur une chaîne de télévision française...
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Qui sait que les grands journaux privés sont subventionnés par l'Etat ? L'impartialité dans ce cas devrait être de rigueur, quel que soit le bord politique d'un journal...
"Le Point, justement, a continué à toucher plus de 4,5 millions d’euros, soit 22 centimes d’aide du contribuable pour chaque hebdomadaire diffusé, bien que le titre appartienne à la famille Pinault, sixième fortune de France (11 milliards d’euros). M. Serge Dassault, cinquième fortune de France (12,8 milliards d’euros), sénateur UMP et propriétaire du Figaro, a reçu, lui, 16 centimes de l’Etat pour chaque exemplaire vendu d’un journal qui exalte les vertus de l’austérité budgétaire. Et c’est sans doute parce que le quotidien Les Echos appartient à M. Bernard Arnault, première fortune de France (24,3 milliards d’euros), que ce quotidien économique qui, lui aussi, peste sans relâche contre les dépenses publiques, n’a reçu en 2013 que 4 millions d’euros du contribuable..."
Et une vidéo qui illustre la situation de cet hebdomadaire :
« Le Monde diplomatique » n'est presque jamais mentionné dans les grands médias. Avec ses quarante éditions internationales en vingt-six langues, ce mensuel est pourtant le titre français dont les articles sont les plus diffusés dans le monde. Dans ce petit film de Pierre Carles, ses comparses Brice Gravelle et Nina Faure demandent à plusieurs journalistes influents de l'aider à résoudre cette énigme en assurant eux-mêmes la promotion du « Monde diplomatique ». Ils n'acceptent pas tous...
Cliquer pour charger la vidéo Sur youtube.com (avec traqueurs)
Selon le média ÉLUCID, Aude LANCELIN est journaliste. Après un long parcours dans les grands médias (notamment comme ex-directrice adjointe de L’Obs puis de Marianne) elle a fondé le média indépendant QG. Elle a tiré de sa longue expérience la conviction que plus rien de décisif ne pouvait être accompli dans des endroits abîmés par le pouvoir, les intérêts industriels privés, ou les agendas politiques secrets.
Dans l'extrait de cet interview réalisé par ÉLUCID en 2022, Aude Lancelin décrit la main mise, sur des médias dominants français, d'entreprises privées américaines, Google et Facebook :
« Les médias, déjà gorgés de subventions publiques↗ et d'argent industriel↗, touchent aussi énormément d'argent de la part des GAFA, de la part de Google, de la part de Facebook, pour créer des services de fact-checking. [...] Donc, Le Monde, l'AFP Factuel, 20 minutes, France 24, ont tous des services de fact-checking qui sont financés directement par des multinationales américaines privées. C'est complètement ahurissant en réalité !
(Olivier Berruyer remarque que s'il y a assez peu d'articles critiques sur Google et Facebook dans les grands médias français, c'est qu'il y a peut-être une raison...)
[...] Mais, quel est l'intérêt en fait, pour Google, de distribuer des sommes d'argent pareilles [...] ? L'intérêt, c'est simplement de l'influence : vous ne lirez pas d'articles contre Google, vous ne saurez pas combien la presse française est payée par Google. Ça va même beaucoup plus loin que ça, [...] si tu refuses de collaborer [...], tu disparais de l'espace public. [...] Donc en fait, les gens qui font une recherche rapide sur un sujet, ne connaissent pas ton existence. Voilà. Donc les multinationales, les GAFA financent, achètent la presse hexagonale. »
En marge du sujet du financement des médias par les GAFAM, voici ce que l'on peut noter sur le fact-checking :
En 2019, Dans cet article d'Acrimed, Les limites du fact-checking (extrait de Comment s’informer de Sophie Eustache), est à lire la principale critique de ces médias faisant du fact-checking, exemple avec le Décodex de Le Monde : « Le Monde n’étant pas un organe indépendant, il est à la fois juge et partie. Le Monde n’est pas neutre. De plus, [...] Si les grands médias fact-check (vérifient), c’est avant tout les propos des autres, et non leurs propres colonnes. »
Les médias français sont bel et bien devenus dépendants. Triplement dépendants...
En 2022, voici une publication de l'Observatoire des multinationales - Enquêtes et veille citoyenne pour la démocratie économique :
GAFAM Nation - La toile d’influence des géants du web en France.
Dépenses de lobbying en augmentation rapide, débauchage de hauts fonctionnaires, contacts à l’Élysée, partenariats financiers avec des médias, des thinks tanks et des institutions de recherche... Plongée dans la redoutable machinerie de lobbying et d’influence déployée en France par les géants du webGoogle, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft.
Lire la suite de l'article sur l'Observatoire des multinationales...
Télécharger la publication : GAFAM Nation (pdf).
"Internet, du fait même de sa structure, est un outil de communication et de liberté d'expression très puissant, et échappe ainsi, pour une large part, au contrôle étatique. Les gouvernements de nombreux pays, inquiets de la mise en péril de leurs pouvoirs par l'outil de communication offert par Internet, essayent d'y appliquer une politique de contrôle voire de censure.
Les associations de défense d'un Internet libre s'inquiètent des mesures prises, depuis quelques années, par les gouvernements de différents pays — les événements du 11 septembre ayant parfois servi de prétexte à des mesures plus radicales."
Une contre-histoire de l'internet. (2013)
Le film entre doucement dans le vif du sujet, mais au bout d'un moment, des thèmes essentiels concernant la liberté d'expression sont abordés, et effectivement, à contre courant de l'ambiance actuelle ! A voir ce documentaire, on comprend que c'est surtout le petit écran de la télévision qui est à proscrire, plus que celui d'un écran d'ordinateur branché à l'internet !
Retour sur les mouvements de défense des libertés sur internet, apparus en réaction à la régulation croissante du web.
Une phrase clé du documentaire à propos des dangers de l'Internet, Dominique Cardon, sociologue :
"Il y a une capacité collective de vérification, de validation, à la fois factuelle et normative, qu'opèrent les internautes entre eux."
Le documentaire débute avec le fameux discours de M. Sarkozy en 2011 : "Nous allons mettre sur la table une question centrale, celle de l'Internet civilisé, je ne dis même pas de l'internet régulé, je dis de l'internet civilisé"
Et Le Monde de rappeler en 2011 le fourre-tout de cette expression : "Si l'expression d'"Internet civilisé" est régulièrement apparue dans la rhétorique gouvernementale ces dernières années, elle est évoquée indistinctement pour critiquer les révélations de WikiLeaks ou la lutte contre le téléchargement illégal." ...